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Histoires de dires : portraits d’égalité

Les Québécoises en 8 temps

Auteur路e :Sébastien Boulanger

Bandeau :Illustration : © Nadia Morin

Révision linguistique :Révision linguistique : Bla bla rédaction

La Journée internationale des droits des femmes réaffirme avec force et conviction le pouvoir inaliénable des femmes sur leur vie. Savoir, culture, santé, famille, éducation, salariat, entrepreneuriat, sport : les Québécoises habitent le monde de leur influence, de leur talent. À l’occasion du 8 mars, le magazine Gazette des femmes donne la parole à huit femmes d’ici. Des récits qui, sous le prisme de l’engagement professionnel, racontent une histoire, une vision, une valeur. À sa manière, chacun de ces portraits marque le jalon d’une lutte. Parce que les Québécoises sont plurielles et libres d’avancer.

Cette année, la campagne du 8 mars du Conseil du statut de la femme L’égalité à cœur – Un Québec fier de ses valeurs revisite cette marche pour les droits des femmes, avec la publication d’un ouvrage majeur : L’égalité entre les femmes et les hommes : Regard sur 50 ans d’évolution au Québec. Une perspective historique unique, témoin d’un demi-siècle de transformations sociales et de défis nouveaux pour les femmes!

« Encore aujourd’hui, si on demande à un enfant de dessiner un scientifique, la majorité dessinera un homme blanc qui porte un sarrau avec un air un peu fou. » Julie Hlavacek-Larrondo est professeure de physique à l’Université de Montréal. D’origine chilienne et tchèque, la spécialiste des trous noirs navigue du ciel à la Terre, entre un univers à forte prédominance masculine et un monde de possibles pour les femmes en science. Gabrielle Anctil raconte le parcours de cette physicienne engagée.

« On est aux premiers jours de cette révolution qui n’est pas comparable aux révolutions passées par sa vitesse. Ce qui est certain, c’est qu’on a dépassé un point d’inflexion, on aura un monde avec l’intelligence artificielle. » Valérie Pisano est aux premières loges de cette révolution sans précédent, qu’elle veut humaniste et au service du monde. Mylène Moisan a passé un moment avec la présidente et cheffe de la direction de Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle.

« Les enseignantes changent des vies concrètement. Il faut parler des beaux côtés du métier! » Gisella San Miguel est née au Pérou. Elle enseigne en 4e année du primaire dans la région de Montréal. Malgré les écueils mis en évidence par la grève récente, l’enseignante de 44 ans affiche confiance et optimisme devant les défis de la profession. Elisabeth Massicolli a rencontré celle qui, tel un phare, guide ses élèves, ses jeunes collègues et même des familles nouvellement arrivées vers l’atteinte de leur plein potentiel.

« Être une poète, une autrice, une artiste, c’est essayer de marcher sur cette mince ligne qui fait que je me sens à la bonne place. Ma job, finalement, c’est d’être à l’affût du monde, de ce qui s’y passe et de mon instinct. » La poète et écrivaine multidisciplinaire innue Marie-Andrée Gill nous parle de son métier, de ses multiples chapeaux et de son parcours authentique de création. Un texte d’Elisabeth Massicolli.

« J’ai espoir que prendre soin des autres deviendra plus généralisé, sans âge et sans genre. » Denise Veilleux est proche aidante et militante, aujourd’hui engagée au sein du Réseau Résilience Aîné.es Montréal. Dans un entretien passionné avec Charles-Édouard Carrier, elle discute de soins aux proches, de vieillesse citoyenne et du pouvoir social inestimable des aînées.

« Au début de ma carrière, quand je me présentais pour offrir des conseils à un client, on me disait “je vais attendre un homme”. » Solange Laflamme est propriétaire et vice-présidente de l’entreprise Les fenêtres CPL, à Saint-Charles-de-Bellechasse. Alors qu’à peine plus de 3 % des travailleuses et travailleurs de la construction sont des femmes, elle fait partie de celles qui ont choisi de faire carrière dans ce milieu. Gabrielle Anctil a rencontré cette fière entrepreneure.

« J’ai commencé à 16 ou 17 ans, au Castor, le restaurant d’un motel aux abords d’une rivière à saumon. On avait une clientèle de pêcheurs. » Au restaurant St-Hubert de Rimouski, Madone Murray sert depuis 21 ans une clientèle fidèle et de passage. « Nous, on est allé aux petites créances pour nos pourboires. On a gagné sur toute la ligne. C’était un débat plus social que financier. » Celle qui a grandi dans une famille de 15 enfants raconte à Charles-Édouard Carrier ce métier qu’elle aime et qu’elle a vu se transformer.

« En transmettant la compassion, nous contribuons à créer un monde plus inclusif, bienveillant et solidaire pour les générations à venir. » Laurie Blouin pratique le snowboard depuis l’âge de 6 ans. En 2018, l’athlète de Québec remporte la médaille d’argent en slopestyle aux Jeux olympiques de Pyeongchang. Depuis ses débuts en Coupe du monde en 2012, la jeune femme de 27 ans monte régulièrement sur le podium lors de championnats internationaux. Elle répond aujourd’hui à nos 5 questions.

Bonne lecture!