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Femme d’avenir : regard de Livia Hangan

Être femme, aujourd’hui et demain

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Livia Hangan est née en Moldavie. Elle pose ses valises au Québec avec sa famille à l’âge de 7 ans. Passionnée de philosophie, de littérature et d’histoire, la jeune femme de 20 ans poursuit son parcours en Histoire et civilisation au cégep de Sainte-Foy. Celle qui adore s’informer sur les phénomènes sociaux s’intéresse en particulier aux divers visages de la misogynie, une réalité qu’elle découvre notamment dans le livre de Lili Boisvert Le principe du cumshot. Livia partage régulièrement ses découvertes littéraires et ses réflexions avec son cercle d’ami·e·s, avec qui elle discute ouvertement, librement et avec beaucoup de passion d’enjeux sociaux importants, de notre passé et surtout de notre futur. Collaboratrice à notre rubrique Perspective jeunesse de novembre, elle répond aujourd’hui à notre question : « Qu’est-ce que c’est, être une femme aujourd’hui? Et demain? »

Une femme d’aujourd’hui, c’est une personne dont le sexe et/ou le genre est féminin. C’est aussi quelqu’un qui expérimente les attentes sociales envers les femmes.

L’image sociale construite avec le temps, les stéréotypes, les défauts et les qualités inventés par la société prennent le dessus sur ce qu’une femme est réellement. Ces réalités créent des attentes envers elle, sa personnalité, son rôle, son intelligence…

Et de là ce grand intérêt de notre époque à vouloir la comprendre. Puisqu’on réalise, parfois avec étonnement, qu’une femme n’est pas nécessairement cette idée préconçue que nous avons d’elle, et qu’elle peut être femme, peu importe ses désirs, ses choix, ses idées.

La femme non idéalisée émerge, de plus en plus. Et bientôt, l’image sociale aura peu d’importance. L’égalité des sexes est espérée. Reste à savoir si elle mènera à l’abandon même des genres…

Plusieurs partagent également la perception que les filles et les garçons sont biologiquement différents, ils et elles auraient des cerveaux différents. […] Évidemment, cette naturalisation des différences contribue au maintien de système inégalitaire entre les femmes et les hommes. Les savoirs sur la construction sociale des catégories de sexes sont abondants et devraient être mieux compris.

Eva Ottawa (2016)
Présidente du Conseil du statut de la femme
(septembre 2016 à janvier 2017)

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