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Femme d’avenir : regard d’Alexia Lehouillier-Berthiaume

Être femme, aujourd’hui et demain

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Bandeau :Photo : © Annabelle Lehouillier

À 17 ans, Alexia Lehouillier-Berthiaume est une militante pour le climat, un engagement de tous les instants. Cette année, la Montréalaise a participé au Laboratoire des jeunes journalistes en environnement, une initiative parrainée par le média de solutions Unpointcinq et la Fondation Monique-Fitz-Back dans le cadre de sa campagne Sors de ta bulle. Alexia a un intérêt marqué pour la politique ainsi que pour la musique francophone, qu’elle aspire à faire rayonner. Elle souhaite consacrer ses prochaines années à militer pour freiner les changements climatiques et bâtir un monde meilleur. Collaboratrice à notre rubrique Perspective jeunesse de juin, elle répond aujourd’hui à notre question : « Qu’est-ce que c’est, être une femme aujourd’hui? Et demain? »

Être une femme aujourd’hui, c’est avoir la chance de marcher dans le chemin de celles qui l’ont déblayé avant nous. C’est avoir un corps qui ne nous rend pas la vie facile, mais qui nous endurcit. C’est côtoyer d’autres femmes qui, malgré nos différences, partagent nos préoccupations.

Il y a des femmes de toutes les sortes et c’est notre complémentarité qui enrichit la société. En ce moment, y’a des femmes SPM, y’a des femmes accomplies, y’a des femmes en amour. Y’en a des très en colère, des maganées, des à boutte. Y’a des Catherine Dorion, des Janette Bertrand, des Manon Massé. Y’a des femmes qui en inspirent d’autres.

La femme de demain continuera de se battre pour que notre présence sur la place publique ne soit enfin plus politique. Malgré les obstacles, elle trouvera le courage d’agir pour le climat, pour la justice sociale ou simplement pour un monde plus aimant. La femme de demain s’affirmera avec audace et aura, je l’espère, une moins grande charge mentale.

Ce que je veux pour l’avenir, c’est que les femmes réalisent qu’elles sont puissantes. Je nous souhaite d’aimer notre corps et d’être fières de nos poils. Nous sommes des œuvres d’art.

Pour moi, il n’y a plus de féministes et de non-féministes, il n’y a que des femmes conscientes ou inconscientes de leur science de femme. Dans ce sens, le féminisme n’est plus une révolte impuissante, mais le principe d’un nouvel humanisme.

– Morisset, Nicole (1980). « Le bout d’une longue marche intérieure ».
Gazette des femmes, vol. 1, no 3, p. 31.

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