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Perspective jeunesse : l’égalité de Justine Duval

Briller par ses valeurs

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Temps estimé de lecture :2 minutes

Justine Duval a 20 ans. Elle est finissante en arts visuels au Cégep Limoilou. Les arts plastiques sont partie intégrante de sa vie, une discipline qu’elle souhaite approfondir pour la suite. Dans sa démarche artistique, elle se penche sur l’art absurde afin de créer des connexions entre le public et ses œuvres. En parallèle à cette pratique, Justine se dévoue au comité féministe du cégep où, avec ses collègues, elle organise des activités qui ont pour but de sensibiliser la population à l’émancipation des femmes.

Le rôle des femmes dans le contexte familial a beaucoup évolué au fil des années. Autrefois, le modèle traditionnel de la mère était qualifié de « femme au foyer ». Les femmes devaient rester à la maison, s’occuper des enfants et ne pouvaient même pas travailler. Tellement de stéréotypes se sont construits sur ce modèle social, que notre société a créé et encouragé.

Heureusement, à l’époque dans laquelle je vis, je suis capable de prendre conscience du rôle des femmes dans la sphère familiale, qui dépasse largement la case que la société lui a donnée. Selon moi, la définition d’une femme « de nos jours », c’est une personne forte, libre, ambitieuse, affirmée et autosuffisante.

Depuis qu’elle est considérée comme un être à part entière – parce que oui, dans le temps, une femme ne pouvait pas prendre la parole, voter, gagner de l’argent en son nom, ni aller aux études supérieures –, une femme est maintenant reine de ses choix.

Ce travail invisible

Le modèle maternel varie selon les familles. En ce qui me concerne, mon modèle maternel est celui d’une mère de famille monoparentale, travailleuse autonome et toujours zen. Ma mère, issue d’une famille nucléaire traditionnelle, s’est démarquée à mes yeux au fil des années. J’ai eu l’immense chance de la voir courir par-ci par-là, me faire mes lunchs, mon lavage, prendre mes rendez-vous médicaux, et j’en passe tellement.

Ces tâches, qui semblent banales et qui sont pourtant cruciales au bon fonctionnement familial, pourraient se qualifier de travaux invisibles. Plusieurs femmes exercent ces tâches chaque jour, en plus de leur emploi, de leur vie sociale et de leurs trois enfants. Beaucoup trop d’entre elles ne sont pas reconnues pour ce travail dur, souvent même banalisé.

Peu à peu, les mères deviennent des symboles de femmes fortes et indépendantes, qui sont capables d’élever leurs enfants sans homme. Loin de moi l’idée d’exclure le rôle paternel, car il est tout aussi essentiel, mais la charge mentale incombe souvent aux femmes. Ce principe regroupe plusieurs responsabilités : émotionnelles, domestiques, parentales… Il faut arrêter de banaliser les tâches domestiques. Il faut déconstruire les stéréotypes qui nous entourent et qui biaisent beaucoup trop notre jugement.

Être une mère de famille représente un grand défi. La première règle serait de ne pas nous oublier, car en tant que femmes, nos aspirations, nos désirs et notre force peuvent facilement être étouffés par la société.

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