Une fois fait le saut dans l’arène politique, plus d’une élue féministe a été tentée de reprendre à son compte la complainte des soldats romains tombant sous les baffes d’Obélix et compagnie.
«Tu ne connais pas la dernière, blague une copine qui coordonne un important regroupement de groupes de femmes. Bientôt les groupes devront avoir une vice-présidente responsable de la concertation!»
Après avoir traversé une première phase axée sur la dénonciation, l’analyse en noir et blanc, le féminisme arrive à l’étape de remettre ensemble, mais différemment, des réalités et des univers qui ont été séparés.
En décembre dernier, le congrès de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a adopté à l’unanimité une déclaration de politique sur la violence à l’égard des femmes. Plusieurs témoignages émouvants avaient précédé le vote.