Aller directement au contenu

La garderie ne nuit pas au QI

EN 1997, UNE ENQUÊTE de Statistique Canada montrait que 59 % des hommes et 51 % des femmes pensent encore qu’un enfant risque de souffrir du fait que ses deux parents travaillent à temps plein.

Date de publication :

Auteur路e :

En , une enquête de Statistique Canada montrait que 59 % des hommes et 51 % des femmes pensent encore qu’un enfant risque de souffrir du fait que ses deux parents travaillent à temps plein. Une nouvelle étude du même organisme prouve aujourd’hui qu’ils se trompent : statistiquement, les petits d’âge préscolaire qui fréquentent les services de garde parce que leurs deux parents travaillent ne présentent aucun retard de développement cognitif à leur entrée à l’école par rapport à ceux qui passent plus de temps avec papa ou maman. L’étude confirme notamment que le travail de la mère à l’extérieur n’a pas, à lui seul, d’incidence négative sur les résultats cognitifs. En revanche, un revenu familial élevé et des parents compétents en matière d’éducation favorisent le développement des enfants.