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L’égalité vue par Cathy Wong

Le pire ennemi de l’égalité, c’est de penser qu’il n’est plus nécessaire de travailler pour l’atteindre.

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Bandeau :Photo : © Marcie Richstone

Avec un parcours professionnel aussi impressionnant, pas de doute, Cathy Wong ne chôme pas! Depuis 2010, elle a travaillé comme agente de développement du secteur jeunesse des YMCA du Québec tout en étant présidente du Conseil des Montréalaises et chroniqueuse au Devoir. Et c’est sans compter le rôle qu’elle joue au sein de divers conseils d’administration, sa collaboration à des émissions radiophoniques et son implication dans des causes qui lui tiennent à cœur, dont la conciliation travail-famille, l’itinérance des femmes et les jeunes. À peine trentenaire, Cathy Wong a déjà reçu plusieurs prix de reconnaissance pour ses nombreux engagements sociaux. Inspirant!

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Un métier non traditionnellement associé aux femmes qui vous fait rêver en tant que femme?

J’ai toujours rêvé de devenir chef d’orchestre symphonique… d’être enveloppée par la musique, ses harmonies, tout en dirigeant son rythme, sa mélodie… Au Canada, moins de 10 % des orchestres professionnels sont dirigés par des femmes.

Trois mots qui décrivent pour vous le féminisme?

Ensemble, intersectionnel et radical.

Quel film ou quelle série incarne le mieux le « à bas les stéréotypes »?

J’ai regardé le film Erin Brockovich pour la première fois à l’âge de 15 ans et depuis, je l’ai revu au moins une dizaine de fois! C’est ce film qui m’a incitée à poursuivre des études en droit.

Quand j’entends [insérez ici un préjugé sur les femmes], les veines me sortent du cou!

« Je n’ai pas besoin du féminisme parce que… »

Le pire ennemi de l’égalité, c’est…

… de croire qu’elle est acquise, de penser qu’il n’est plus nécessaire de travailler pour l’atteindre, de dire que les combats féministes sont chose du passé, de se taire.