Aller directement au contenu

Groupes de soutien

Il existe à travers le Québec plusieurs groupes de soutien pour les victimes d’inceste ou d’abus sexuels et pour celles qui l’ont été durant l’enfance ou l’adolescence.

Date de publication :

Auteur路e :

Il existe à travers le Québec plusieurs groupes de soutien pour les victimes d’inceste ou d’abus sexuels et pour celles qui l’ont été durant l’enfance ou l’adolescence. On peut demander de l’aide ou se renseigner en appelant aux endroits suivants:

  • Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), Sherbrooke (819) 563-9940, ou dans un centre qui en fait partie: Châteauguay, 691-8258; Granby, 375-3338; Montréal, 251-0323; Rouyn-Noranda, 797-0101; Chicoutimi, 545-6444, Hull 771-6233 (information), 771-1773 (urgence); Rimouski, 725-4220; Saint-Hyacinthe, 774-3971; Saint-Laurent, 465-5263; Sherbrooke, 563-9999; Trois-Rivières, 373-1232; Valleyfield, 371-4222; Thetford Mines, 338-3505, Val-d’Or, 824-3572 (information), 825-6968 (urgence). Par correspondance: L’Envolée, C.P. 492, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), J3B 6Z8.
  • Les Adultes survivantes de l’inceste, Montréal, 866-9941.
  • Centre de prévention des agressions de Montréal, 284-1212.
  • Femmes et Fortes, du groupe Le droit de dire non, Québec, 649-0202.
  • Viol Inceste Anonymes (VIA) Montréal, 745-2413.
  • Centre de prévention et d’intervention pour victimes d’agressions sexuelles inc., Laval, 669-9053.
  • Jeunesse j’écoute, 1-800-668-6868 (service continu d’écoute à l’intention des jeunes de moins de 18 ans).
________________________________________

Le manque de ressources

Ce que les intervenantes et les intervenants sociaux visent d’abord, c’est de guérir les blessures de la victime; tâche complexe, délicate, car les plaies sont profondes. Par ailleurs, malgré les progrès accomplis ces dernières années, ils doivent encore affronter bien des difficultés: manque d’argent, insuffisance de personnel, manque de sensibilisation du monde judiciaire, et surtout, manque de ressources.

Quoi faire, par exemple, quand il faut séparer la fille de son père? A l’heure actuelle, les lois sont ainsi faites qu’on n’a souvent d’autre choix que de recourir au placement. D’après l’enquête faite en 1988 par la Direction des Bureaux de services sociaux à Montréal, 40 % des 507 enfants avaient été retirés de leur milieu de vie. De l’avis de Camille Messier, ce n’est pas toujours la solution idéale: « Plusieurs victimes ne s’ajustent pas en centre d’accueil. Elles ont l’impression d’être punies à la place du père et elles deviennent de plus en plus révoltées. Et dans une famille d’accueil, ce n’est pas tellement mieux, elles sont insécures et apeurées, car elles voient les adultes comme des agresseurs potentiels. »